Inclus
StreamOut
Programmations en vrai et faux direct
Diffusion synchronisée sur tous terminaux
Solution d’affichage dynamique
Streamailer
Envoi d’e-mails personnalisés enrichis par des vidéos
Suivi des statistiques de consultation
StreamApi
API REST et SDK pour l’intégration de médias Streamlike
dans des outils métiers et des applications
En option
StreamLive
Diffusion en direct et replay
Statistiques en temps réel
Sécurisation des flux
Diffusion mondiale via un CDN
StreamChat
Discussions libres ou modérées lors de vrais ou faux directs
Messages publics ou privés
Animation d’émissions de débat
StreamTube
Plateforme collaborative (social TV)
Sécurisation des contenus et contrôle d’accès
Gestion des utilisateurs ou authentification unique
StreamTV
Interface WebTV personnalisable et configurable
Service managé
Sécurisation des contenus et contrôle d’accès
Authentification unique
StreamNote
Outil d’annotation en ligne de vidéos, sans téléchargement.
Recueil de commentaires sur des programmes en cours de production
Hibernation
Stockage froid de fichiers lourds et génération de liens de téléchargement
FR
Accueil » Streaming responsable
Cette page propose de bonnes pratiques à l’attention des clients de Streamlike
pour réduire à la fois leurs coûts et leurs émissions de gaz à effets de serre.
Soyons clairs : l’impact des différents gestes proposés est très variable, mais aucun n’est inutile.
L’empreinte environnementale du numérique équivaut à celle du transport aérien civil. La vidéo compte pour 80% du transit de données sur Internet et 20% des émissions de gaz à effet de serre du numérique.
Les débits de connexion ne cessent d’augmenter avec la fibre et la 5G et l’offre de contenus s’enrichit et s’adapte, avec des débits de diffusion toujours plus élevés. Diffuser de la vidéo en ligne a un coût environnemental mais aussi un prix. Sur les réseaux sociaux, c’est la publicité et surtout la valeur des données personnelles des visiteurs qui payent la diffusion.
Pour réduire l’impact et les coûts, il suffit de faire preuve de modération et d’utiliser des solutions appropriées à chaque besoin.
La première règle est d’adapter la qualité et le type de média à la finalité de vos contenus.
Ce qui alourdit une vidéo, c’est sa résolution et sa cadence d’images. Une image “Full HD”, c’est plus de 2 fois la taille d’une image en 720p et une image 4K c’est 4 fois la taille d’une image “Full HD”.
Il est inutile de produire dans une résolution trop élevée, qui ne sera pas perceptible. Par exemple, il est inutile de dépasser la résolution de 720p pour des enregistrements de visioconférences, ou pour des interviews en plan fixe (ce que les américains appellent des “talking heads”).
De manière générale, ce qui est destiné à être vu sur de petits écrans ou surtout écouté ne justifie pas une haute définition. D’ailleurs, si l’image n’a pas d’intérêt particulier, créez plutôt un média audio – certains appellent ça un “podcast” – avec une image de couverture.
Évitez aussi d’encoder à plus de 25 images/s des séquences avec peu d’action. Pensez qu’une vidéo en 30 images/s est 20% plus lourde qu’une vidéo en 25 images/s.
Votre médiathèque, c’est un peu une cuisine, vous pouvez ranger certains aliments au réfrigérateur, en ranger d’autres au congélateur et vous pouvez jeter ce qui est périmé. Dans votre médiathèque, il faut distinguer les médias qui doivent être disponibles pour une lecture immédiate, les médias qu’il faut simplement conserver et les médias qu’on n’a plus besoin de garder.
Commençons par ce qui peut être rangé au congélateur.
On parle d’archivage froid parce que le serveur n’est allumé que pour accueillir ou renvoyer un fichier, mais il est éteint le reste du temps, ce qui réduit beaucoup la consommation électrique par rapport à une conservation en “haute disponibilité”.
Chez Streamlike, il y a ce qu’on appelle “l’Hibernation”. C’est un archivage froid où l’on peut conserver des fichiers lourds qui n’ont pas vocation à être diffusés, comme les rushes d’un tournage par exemple.
Ces fichiers sont faciles à retrouver par leur titre, leur description, leurs mots clés et lorsqu’on demande à les récupérer, on reçoit un mail avec un lien sécurisé de téléchargement.
S’il y a sur votre compte des vidéos qui ne sont plus consultées ou qui sont devenues obsolètes, vous pouvez les archiver plutôt que les maintenir sur un stockage à haute disponibilité. Vous pourrez les rapatrier à tout moment et elles seront automatiquement réencodées pour être à nouveau diffusables. Pour reprendre la comparaison du congélateur, vos vidéos seront décongelées automatiquement pour redevenir prêtes à consommer.
Évidemment, vous réduirez aussi votre empreinte numérique et vos coûts si vous supprimez de votre médiathèque les médias devenus inutiles ou que vous avez déjà sauvegardés localement, sur un disque dur ou une clé USB par exemple.
Une petite astuce pour ne pas conserver inutilement en haute disponibilité des médias devenus obsolètes : dans la console Streamlike, vous pouvez leur définir des périodes de validité. A l’expiration, ces médias passent à l’état “hors ligne” et il est alors plus facile de les sélectionner et de décider si vous voulez les archiver ou les supprimer.
Pensez-y lorsque vous faites une vidéo pour annoncer un événement.
Le lecteur Streamlike dispose de quatre paramètres pour plus de sobriété numérique. Vous pouvez les activer individuellement ou les regrouper dans une configuration de lecteur que vous pourrez éventuellement définir par défaut pour tout votre compte. En d’autres termes, vous pouvez définir un niveau de sobriété plus élevé pour une vidéo, pour une webTV ou pour tout ce qui est diffusé depuis votre compte.
Voyons ces paramètres. Ils sont accessibles depuis le menu « apparence » et décrits dans la documentation en ligne :
Le premier est le démarrage automatique de la lecture, qui est désactivé par défaut. La lecture automatique, c’est ce qu’on a sur Facebook ou LinkedIn quand on fait scroller son fil d’actualité, ou aussi sur YouTube ou les sites de presse qui lancent des publicités vidéo. Tout cela fait consommer de la donnée inutilement. La bonne pratique, c’est de laisser l’utilisateur décider s’il veut lancer la lecture et quand.
Pour le cas où il aurait été activé sur votre compte, le démarrage automatique se désactive avec le paramètre &autostart ou &autoplay auquel on donne la valeur zéro.
Ce paramètre du lecteur réduit considérablement la quantité de données utilisée lors de l’écoute d’une vidéo qui n’est pas visible (c’est-à-dire qui est lue en arrière-plan, à partir d’un onglet caché). Le lecteur bascule sur un flux audio uniquement jusqu’à ce que la vidéo redevienne visible.
Pour activer ce mode, le paramètre &background_audio doit être fixé à 1.
Pour alléger vos pages web, nous vous recommandons d’activer le paramètre &landing, qui évite le chargement du lecteur vidéo et se contente de charger l’image de couverture avec un bouton “play”. Le lecteur vidéo n’est chargé que si on clique sur l’image pour lancer la lecture. Rien ne distingue ce mode d’une intégration classique mais la page se charge plus vite et le délai qui se rajoute au démarrage de la vidéo est imperceptible.
Pour activer ce mode, il faut donc donner la valeur 1 au paramètre &landing.
Le paramètre le plus efficace permet de limiter la qualité diffusée, c’est à dire le débit de la vidéo lue. On lui indique une valeur maximale en Kbps et toutes les qualités au delà qui seraient éventuellement disponibles sont rendues inaccessibles.
Par exemple, si on dispose d’enregistrements de conférences en full HD mais qu’on juge qu’il est suffisant de les montrer au mieux en 720p on peut définir une limite de débit à 2500 Kbps en donnant la valeur 2500 au paramètre &throttling. En faisant ça, on réduit environ de moitié la quantité de données qu’on diffuse, sans qu’on puisse percevoir une baisse de qualité.
Il y a une variante moins extrême du paramètre précédent qui limite la qualité diffusée tant qu’on ne passe pas la vidéo en plein écran. Autrement dit, la limite disparaît si on passe la vidéo en plein écran.
Pour reprendre l’exemple des conférences en full HD, si on fixe la valeur du paramètre &inline_throttling à 2500, on ne verra que la version 720p jusqu’à ce qu’on bascule en lecture plein écran. Dans ce cas, c’est la version full HD qui sera lue.
L’économie globale en volume de données diffusées est moindre mais reste très significative.
Exemple d’intégration d’une vidéo avec « &autostart=0&landing=1&throttling=1000&background_audio=1 » :
Voilà pour les réglages de sobriété numérique.
La raison est simple : lorsque vous envoyez un fichier vidéo sur un réseau social ou dans une messagerie instantanée, vous créez de nouvelles copies et de nouveaux transcodages qui seront dupliqués en moyenne sur 6 datacenters et conservés à vie, même si vous allez les effacer plus tard, ce qui est peu probable et parfois impossible.
Donc au lieu d’envoyer vos fichiers vers YouTube, Facebook, LinkedIn, Instagram, Yammer, Chatter, Whatsapp etc.. nous vous recommandons de partager le lien de votre vidéo Streamlike. Le rendu sera similaire mais vous en garderez le contrôle, vous ne multiplierez pas les copies, vous disposerez de statistiques de consultation consolidées et vous pourrez les modifier ou les dépublier à tout moment.
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Nous espérons que vous aurez trouvé dans cette page des solutions applicables à votre cas, pour un streaming à la fois plus écoresponsable et plus économique.
Rappelons que quels que soient vos usages et vos pratiques, Streamlike comptabilise les émissions de Gaz à Effet de Serre liées à votre diffusion et plante des arbres pour contribuer à la séquestration de l’équivalent carbone.
Streamlike est signataire du manifeste Planet Tech’Care une initiative rassemblant plusieurs centaines d’entreprises et d’organismes de formation qui s’engagent pour réduire l’empreinte environnementale du numérique. Planet Tech’Care montre l’exemple en étant Ambassadeur du Streaming Responsable.