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Numérique responsable :
définition, enjeux, gestes à adopter

Vous souhaitez vous orienter vers un numérique responsable ?
Découvrez les recommandations de Streamlike, plateforme de streaming video

Postures numériques responsables pour entreprises dynamiques et connectées

Le numérique responsable fait de plus en plus parler de lui. C’est une bonne chose, car la sobriété numérique doit s’imposer rapidement à tous, entreprises et particuliers. On garde à l’esprit que l’usage des plateformes de streaming video et de video player émet en un an autant de CO2 qu’un pays comme l’Espagne, soit environ 300 millions de tonnes. Mais il semble aussi qu’adopter des pratiques digitales moins polluantes redonnerait peut-être à l’informatique l’intérêt écologique qu’on lui prêtait dans les années 90.

Dans un contexte où les enjeux environnementaux et sociaux prennent une importance croissante, la pratique d’un numérique responsable s’impose comme une nécessité. Elle vise à réduire l’empreinte carbone des actions et des produits du secteur, en intégrant dès la conception des appareils une approche éco-responsable. Cette démarche s’inscrit dans le cadre du développement durable, où les entreprises sont encouragées à obtenir des labels qui certifient leurs efforts en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de respect de la loi. De plus, les actions menées dans ce cadre touchent également les publics, sensibilisant à l’importance de la durabilité et de la lutte contre le changement climatique.

Vous trouverez dans l’article l’essentiel du problème et des réponses simples et efficaces.

L’insoutenable impact environnemental du numérique

L’insoutenable impact environnemental du numérique

De manière générale l’impact environnemental se définit par l’étude de quatre indicateurs principaux qui sont l’épuisement des ressources abiotiques (non vivantes) de la planète, le réchauffement et les gaz à effet de serre, le bilan énergétique c’est-à-dire l’énergie totale dépensée pour permettre à un élément d’être (être créé, être en fonctionnement, être en fin de vie et être recyclé) et enfin l’impact sur l’eau douce (consommation, pollution, etc.)

En mettant des chiffres sur ces indicateurs pour rester objectif, on apprend qu’en 2019 le numérique mondial c’est 4,2 % des ressources naturelles, 3,8 % des gaz à effet de serre, 0,2 % de l’eau consommée. On vous fait grâce de la consommation électrique (5,5 %) qui n’est pas parmi les indicateurs d’impact. Le tout correspond à deux ou trois fois l’impact de la France (rapport GreenIt 2020).

Au centre du problème se trouvent les plateformes de streaming vidéo, qui désignent au sens large la VOD (Netflix, Amazon Prime, Disney…), la pornographie, les “tubes” (YouTube, Dailymotion, Vimeo…) et les plus petits services, en particulier destinés aux entreprises. Tout cela, visionnage et téléchargement, équivaut à près de 60% des échanges numériques mondiaux.

A cet impact des usages il faut ajouter celui de la fabrication des équipements et terminaux (serveurs, ordinateurs, tablettes, smartphones…) qui est encore supérieur!

Les recommandations pour un streaming responsable

Le problème étant posé, il est possible de rechercher des réponses adaptées. Or, bonne nouvelle de l’INR, Institut du numérique responsable, les pratiques innovantes déjà testées laissent entrevoir la possibilité d’un effet positif sur la transition écologique.

Le rapport d’octobre 2020 du CIGREF (association des grandes entreprises et administrations françaises autour du numérique) souligne le manque de connaissance d’une majorité des entreprises sur le sujet. Elle préconise donc en premier lieu la sensibilisation des collaborateurs, décideurs et concepteurs.
Ce rapport met aussi en avant l’intérêt financier des projets numériques sobres, leur impact sur l’image de l’entreprise et sur son attractivité pour le recrutement de nouveaux talents. Se positionner comme entreprise responsable permet aussi un gain de crédibilité et d’influence dans sa branche professionnelle. On parle ici des leviers actionnables pour convaincre l’entreprise de se mobiliser. Et selon sa taille, on rêve de la voir désigner un référent chargé d’un budget et d’une équipe…

Les solutions concrètes de Streamlike

Et en pratique me direz-vous ? Le plus simple est de vous parler de ce que l’on connait le mieux : ce que nous avons mis en place chez nous, chez Streamlike:

  • L’écoconception de nos solutions, définie par l’ADEME comme « une démarche préventive et innovante qui permet de réduire les impacts négatifs du produit, service ou bâtiment sur l’environnement sur l’ensemble de son cycle de vie (ACV), tout en conservant ses qualités d’usage. » C’est reconnaître avoir un impact environnemental et s’engager à évaluer toutes les décisions aussi sous cet angle. Et les adapter si nécessaire.
  • Le recours à un green datacenter. Nous avons fait le choix de l’hébergement de notre système d’information dans un centre de données engagé dans l’optimisation énergétique. Ses techniques d’alimentation et de refroidissement des serveurs sont particulièrement peu énergivores, le bâtiment est raccordé à une centrale solaire et toute son électricité provient d’énergies renouvelables.
  • Le recours au cloud, pour allouer les ressources nécessaires aux besoins, au lieu d’une infrastructure propriétaire qui serait sur-dimensionnée pour absorber des pics d’utilisation et se trouverait sous-utilisée en permanence. C’est une réponse écoresponsable par la gestion rationnelle et une économie des ressources.
  • Notre activité professionnelle en elle-même se veut vertueuse par ses choix d’hébergement et de diffusion de vos médias. L’usage de notre plateforme entraîne les partenaires dans un usage sobre de leurs données. Ils pratiquent de fait un streaming adaptatif économe en ressources.

Des astuces « sobriété digitale » faciles à mettre en œuvre

Il s’agit de gestes simples et efficaces qui ne relèvent pas de l’effort, mais plutôt de l’habitude.

  • Envoyer des emails vraiment ciblés, préférer les liens vers des médias aux pièces jointes ;
  • Faire le ménage dans les ressources inutilisées : supprimer ou archiver les vidéos qui ne sont plus consultées ;
  • Réduire le débit ou la qualité des vidéos que l’on consulte en ligne si on ne les affiche pas en plein écran.
  • Arrêter ou mettre en veille systématiquement les ordinateurs ;
  • Assurer leur entretien plutôt que leur remplacement, leur réemploi plutôt que leur recyclage, etc.

En conclusion, adopter des pratiques professionnelles sobres va bien au-delà de l’action pour une réduction du co2 streaming liée à la plateforme video. Il faut une prise de conscience collective dans les entreprises qui conjugue sobriété numérique et économie circulaire. Nous avons tout à y gagner.