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Gagnez 18 points au RGESN

Comment gagner facilement 18 points sur le référentiel RGESN?

C’est ce qu’on appelle un “quick win”! En une opération, vous pouvez progresser de plus de 20% en points de conformité. Comme tous les points du référentiel ne seront pas applicables à votre service, cette seule opération peut vous assurer une note supérieure à la moyenne …

Qu’est-ce que le RGESN ?

Le RGESN* (Référentiel Général d’Ecoconception de Services Numériques) a pour objectif de réduire la consommation de ressources informatiques et énergétiques, qu’il s’agisse des équipements utilisateurs ou des équipements réseau ou serveur.

Ce référentiel se décline en 79 points de conformité, pour lesquels 4 réponses sont possibles : Conforme / Non conforme / A évaluer / Non applicable

Le référentiel s’accompagne d’un outil d’évaluation “NumEcoDiag” (un tableur XL) permettant de compter les points de conformité et d’établir un score global.

La place de la vidéo dans le RGESN

Lorsqu’un service numérique (autrement dit, un site internet) intègre des vidéos ou référence un service externe qui rassemble ses vidéos, comme une webTV ou une chaîne YouTube, il faut en tenir compte dans les points de conformité. L’éditeur du service est responsable de l’impact environnemental de ses vidéos, où qu’elles soient hébergées.

Ne pas prendre en compte les vidéos n’aurait pas de sens sachant que le poids moyen d’une page web est de l’ordre de 2 Mo et qu’une minute de vidéo lue pèse environ 33 Mo. Etrangement, la vidéo est souvent la grande oubliée de l’écoconception… mais pas du RGESN!

Nous avons identifié 18 points au moins pour lesquels l’hébergement de vidéos chez Streamlike permet d’obtenir une réponse “conforme” alors qu’un hébergement sur un réseau social (YouTube, Dailymotion, Facebook, LinkedIn, Twitter…) produit une réponse “non conforme”.

En d’autres termes, si votre site est éco-conçu par ailleurs et si vos vidéos sont hébergées par un réseau social, migrer vos vidéos vers Streamlike fait gagner au moins 18 points de conformité sur 79, soit 23% des points de l’indice !

Pour les administrations et collectivités soucieuses d’améliorer leur score au RGESN (notamment dans le cadre de la loi REEN), nous rappelons que Streamlike est disponible au catalogue multi-éditeurs de l’UGAP ce qui facilite grandement la commande publique.

Streamlike est une plateforme française, hébergée en Europe dans un datacenter à énergie positive, respectueuse du RGPD, qui mesure son impact environnemental et en séquestre l’équivalent carbone par de la reforestation en France.

(*) : Le RGESN a été développé dans le cadre de la mission interministérielle numérique responsable et co-pilotée par la Direction interministérielle du numérique (DINUM), le Ministère de la Transition Écologique, l’ADEME et l’Institut du Numérique Responsable.
Pour évaluer votre niveau de conformité au RGESN, nous vous recommandons cet article : https://www.temesis.com/blog/valider-une-demarche-decoconception-avec-le-rgesn/


Les 18 points à gagner, avec les explications

Les points pour lesquels Streamlike est conforme alors que les réseaux sociaux ne le sont pas sont les suivants :

  1. Point 1.9 : Le service numérique a-t-il identifié des indicateurs pour mesurer ses impacts environnementaux ?

YouTube, Dailymotion, etc. ne proposent aucun indicateur d’impact environnemental.
Streamlike fournit une mesure des émissions de GES liées à votre compte. Elle s’affiche dans la console d’administration et peut être connectée via une API à un tableau de bord de suivi global (Greenly, Greenspector, Fruggr…)

  1. Point 1.10 : Le service numérique s’est-il fixé des objectifs en matière de réduction ou de limitation de ses propres impacts environnementaux ?

Le recours à un réseau social pour l’hébergement de ses vidéos ne permet pas la détermination ou la maîtrise d’un objectif d’impact environnemental. Avec Streamlike, il est possible de fixer des objectifs d’émissions de GES et de mettre en œuvre des bonnes pratiques et des solutions techniques pour les atteindre. (voir nos recommandations de streaming responsable)

  1. Point 2.3 : Le service numérique impose-t-il à ses fournisseurs de garantir une démarche de réduction de leurs impacts environnementaux ?

Il n’est pas possible d’imposer à un réseau social de garantir une démarche de réduction de son impact environnemental. C’est même contre nature puisque l’objectif d’une plateforme sociale est de maximiser son audience, le temps de lecture des vidéos et les interactions. A l’inverse, Streamlike est un service écoconçu qui prône la sobriété et fournit à ses clients des outils très efficaces pour réduire le volume de données transférées et les émissions de GES qui en découlent : intégration de vidéos sans chargement du lecteur, limitation de la bande-passante lorsque les vidéos ne sont pas lues en plein écran ou en toutes circonstances, coupure du flux vidéo et bascule sur l’audio seul lorsqu’une vidéo continue de jouer mais n’est plus visible…

  1. Point 2.5 : Le service numérique a-t-il pris en compte les impacts environnementaux des services tiers utilisés lors de leur sélection ?

Streamlike mesure son impact global en émissions de GES et plante des forêts pour en séquestrer l’équivalent carbone. De ce fait, Streamlike est un service virtuellement “Zéro Émissions Nettes” mais cela n’exonère pas ses utilisateurs de rechercher une sobriété numérique maximale.

Les réseaux sociaux comme YouTube ou Dailymotion ne mesurent pas leur impact. Il est forcément très élevé car leur gratuité fait que leur utilisation est massive et le volume de contenu qu’ils hébergent n’est jamais réduit. De nouveaux datacenters sont construits chaque année pour stocker toutes ces vidéos en haute disponibilité alors qu’une grande majorité sont obsolètes ou non vues.

  1. Point 4.2 : Le service numérique comporte-t-il uniquement des éléments animations, vidéos et sons dont la lecture automatique est désactivée ?

A chaque intégration de vidéo, YouTube précharge des contenus sans le consentement de l’utilisateur et charge des données inutiles, comme la photo de profil de l’auteur de la vidéo (voir https://www.streamlike.fr/blog/youtube-est-il-ecoconcu/ ). Les pages YouTube comportent généralement des vidéos d’accueil en démarrage automatique.

Le lecteur Streamlike ne charge que le strict nécessaire à son fonctionnement et ne transmet aucune donnée nécessitant le consentement de l’utilisateur au sens du RGPD.

  1. Point 4.5 : Le service numérique permet-il à l’utilisateur de décider de l’activation d’un service tiers ?

Ce point de conformité concerne le consentement de l’utilisateur qui doit être exigé pour les plateformes sociales qui se rémunèrent sur les données personnelles des utilisateurs et la publicité, via des cookies. En attente d’un consentement, les vidéos YouTube ou Dailymotion doivent être bloquées et une mention claire doit expliquer ce qu’entraînera le consentement.

Avec Streamlike, aucune demande de consentement n’est nécessaire.

  1. Point 4.7 : Le service numérique utilise-t-il uniquement du contenu vidéo, audio et animé porteur d’informations ?

L’objectif de ce point est de s’assurer de la pertinence des contenus proposés. Les publicités et les contenus “que vous pourriez aimer” associés aux vidéos hébergées par des réseaux sociaux ne sont pas des contenus pertinents.

  1. Point 5.3 : Le service numérique utilise-t-il un format de fichier adapté au contenu et au contexte de visualisation pour chaque vidéo ?

Ce point vise à ce que le service utilise un contenu vidéo “avec la plus faible définition possible sans que cela n’altère sa compréhension”. Sur les réseaux sociaux, seul l’utilisateur peut choisir de limiter la définition de la vidéo qu’il regarde. Avec Streamlike, le « diffuseur » peut configurer le lecteur pour limiter la qualité servie tant que la vidéo n’est pas lue en plein écran, de la limiter en fonction des dimensions d’intégration dans une page et de garder l’audio en coupant le flux vidéo lorsque la vidéo n’est plus visible.

  1. Point 6.1 : Le service numérique s’astreint-il à un poids maximum par écran ?

Dans le cas d’un service vidéo, ce qu’on entend par “écran” est le chargement du lecteur. Selon Ecoindex.fr,  il est de 0,7 Mo dans le cas de Streamlike. Pour Dailymotion il est de 1,2 Mo et pour YouTube il est de 1,4 Mo. Lorsqu’une vidéo est consultée sur le site de Dailymotion, avant même le démarrage de la vidéo, 2,3 Mo sont transférés. Sur une page YouTube, ce volume monte à 24 Mo.
Le référentiel mentionne qu’un “écran” ne doit pas peser plus de 2 Mo.

  1. Point 6.2 : Le service numérique s’astreint-il à une limite de requêtes par écran ?

Pour intégrer un lecteur vidéo, toujours selon Ecoindex.fr, Streamlike effectue 19 requêtes,  YouTube en fait 23 et Dailymotion en fait 30. Lorsqu’une vidéo est consultée sur Dailymotion, 65 requêtes sont effectuées avant même le démarrage de la vidéo. Chez YouTube, on en compte 83.
La recommandation du référentiel est d’exécuter moins de 30 requêtes par page.

  1. Point 6.6 : Le service numérique propose-t-il un mécanisme de chargement progressif pour les éléments graphiques et les médias le nécessitant ?

Streamlike et les réseaux sociaux font du “streaming adaptatif” mais par défaut, Streamlike n’effectue aucun pré-chargement de données vidéo et ne charge aucune donnée inutile. Le démarrage de lecture d’une vidéo Streamlike peut prendre 1/10s de seconde de plus mais si la vidéo n’est pas démarrée, rien n’aura été chargé inutilement.

  1. Point 6.7 : Le service numérique se limite-t-il au chargement des composants utilisés au sein des bibliothèques lorsque cela est possible ?

Le lecteur Streamlike n’embarque strictement que les composants qui lui sont utiles.

Il est difficile de dire si les lecteurs YouTube ou Dailymotion utilisent réellement tous les composants qu’ils embarquent mais on notera que leurs poids respectifs sont supérieurs d’un facteur 3 et d’un facteur 19 pour effectuer la même fonction.

  1. Point 6.8 : Le service numérique évite-t-il de déclencher le chargement de ressources et de contenus inutilisés pour chaque fonctionnalité ?

Sur YouTube, avant même que la première seconde de la vidéo ait été mise en mémoire, près de 3 Mo de données sont reçues et près d’1 Mo est envoyé. Dans ce qui est préchargé, il y a une image de couverture en haute résolution et… l’image de profil de l’internaute qui a posté la vidéo. Ces données ne sont pas conservées localement et sont rechargées autant de fois que la page est visitée. Pendant la lecture d’une vidéo YouTube, environ un tiers des données transférées ne concerne pas directement la vidéo. Même lorsque le consentement de l’utilisateur est attendu, la plupart des ressources du player sont malgré tout chargées.

Streamlike ne charge pas de données inutiles et conserve en “cache” local les données susceptibles de servir à nouveau.

  1. Point 7.4 : Le service numérique archive-t-il ou supprime-t-il les données et documents après expiration de leur durée de conservation ?

Les réseaux sociaux sont co-propriétaire des médias qu’ils hébergent et ne les suppriment jamais. Les médias n’ont pas de durée de conservation et il n’y existe pas de système d’archivage.

Chez Streamlike, le client est seul propriétaire de ses données, qui sont intégralement effacées à son départ. Il est possible d’indiquer une durée de conservation des vidéos pour les supprimer automatiquement et il est possible de les archiver en les déplaçant vers un stockage “froid”.

  1. Point 8.2 : Le service numérique utilise-t-il un hébergement ayant une démarche de réduction de son impact écologique ?

Les réseaux sociaux améliorent continuellement l’efficacité énergétique de leur infrastructure mais ils n’ont pas de démarche de sobriété numérique, que ce soit au niveau du calcul, du stockage ou de la diffusion. 

Streamlike utilise tous les leviers à sa disposition pour réduire son impact écologique : infrastructure non surdimensionnée, encodages limités aux seuls codecs universels, mise en cache des contenus, outils de limitation de bande passante, etc.

  1. Point 8.4 : Le service numérique utilise-t-il un hébergement qui fournit des indicateurs d’impacts environnementaux liés à son activité ?

Les réseaux sociaux ne proposent aucun indicateur à ce jour. 

Streamlike est hébergé sur un datacenter à énergie positive en Belgique, dont le PUE est de 1,11, contre 1,71 en moyenne dans l’industrie.

  1. Point 8.9 : Le service numérique héberge-t-il de façon distincte les données « chaudes » et « froides » ?

Les réseaux sociaux ne proposent que de l’hébergement “chaud”, en haute disponibilité.
Streamlike propose un stockage froid pour l’archivage de médias qui peuvent être mis en publication sous quelques heures et un service d’”hibernation” pour l’archivage froid de fichiers lourds non destinés à la diffusion.

  1. Point 8.11 : Le service numérique utilise-t-il une redondance uniquement lorsque cela est nécessaire ?

Les réseaux sociaux sont tenus à une résilience totale qui impose un “hot standby multi-site”. En fonction des applications, Streamlike pratique soit du “backup & restore”, soit du mirroring, pour un SLA garantissant un rétablissement en moins de 4 heures.


Pour compléter votre information

Mediatech / Streamlike et Ouest Médias interviendront ensemble lors d’une conférence sur « l’éco-conception des actions de communication » au Congrès de la Communication Responsable, le vendredi 16 juin à 9h30 au Beffroi de Montrouge.

Nous vous invitons à vous y inscrire dès à présent en cliquant ici et à découvrir le programme complet.

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