StreamApi
La conséquence ? Si vous intégrez dans votre site une vidéo qui dépose des cookies (par exemple une vidéo hébergée sur un réseau social : YouTube, LinkedIn, Facebook, Instagram, X, TikTok, etc..), plus d’un internaute sur deux ne la verra pas. A moins de ne pas respecter son consentement en se mettant en infraction avec le RGPD et en prenant le risque de sanctions qui peuvent être lourdes.
Par exemple, sur le site de l’Elysée qui respecte bien le RGPD, un internaute sur deux verra ceci lorsqu’il cherchera à revoir un discours présidentiel :
Les données personnelles collectées par les réseaux sociaux pour du ciblage publicitaire sont la base de leur modèle économique, mais il ne s’agit pas de « données strictement nécessaires » pour votre site, d’autant que vous n’y avez pas accès.
Le consentement, c’est oui ou c’est non. Pas de cookies, pas de vidéo.
Une autre étude commandée à l’Ifop par la CNIL auprès des seuls internautes français montre un moindre taux de refus de cookies, mais il est en progression constante : Le taux de refus est passé de 22 à 39 % entre 2020 et 2022.
49% des internautes français y déclarent paramétrer leurs cookies : 54% chez les moins de 50 ans, 55% en Île de France, 59% chez les diplômés de l’enseignement supérieur et 65% chez les cadres et professions intermédiaires.
Le modèle économique des plateformes vidéo d’entreprise n’est pas basé sur le suivi publicitaire des internautes et la commercialisation de leurs données personnelles. En général – et en particulier pour Streamlike – elles permettent d’afficher les vidéos même lorsqu’un visiteur n’a pas consenti au dépôt de cookies.
