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Un chien dans la forêt

Compensation des émissions de GES par du reboisement

Après avoir expliqué comment mesurer les émissions de gaz à effet de serre liées à la diffusion puis les bonnes pratiques à adopter pour les réduire, nous expliquons ici notre choix pour contribuer à la séquestration du carbone que nous avons mesuré.

Le Streaming responsable est une démarche qui vise trois objectifs :

  1. Mesurer les émissions de GES
  2. Réduire ces émissions
  3. Contribuer à la création de puits de carbone

Après avoir expliqué comment mesurer les émissions de gaz à effet de serre liées à la diffusion puis les bonnes pratiques à adopter pour les réduire, nous expliquons ici notre choix pour contribuer à la séquestration du carbone que nous avons mesuré.

En sensibilisant ses clients à un streaming responsable, Streamlike a pris deux engagements majeurs :

  • Proposer des solutions techniques et des conseils pour réduire les émissions de GES même si cela va à l’encontre des intérêts économiques de la société
  • Mettre en place une solution de séquestration de carbone à hauteur de l’ensemble des émissions mesurées, sans participation financière de nos clients

En d’autres termes et avec la prudence qui s’impose, Streamlike garantit à tous ses clients de contribuer à la séquestration de carbone à hauteur de leur activité numérique et peut le justifier par la délivrance d’une attestation.

Les solutions de compensation d’émissions de GES sont de deux types :

  • l’achat de crédits carbone à l’international qui répond aux lois des marchés financiers. Il s’avère que ce système n’a pas été capable de réduire significativement, ni même freiner les émissions en raison d’une chute du prix du carbone. 
  • la création de puits de carbone, généralement par la plantation d’arbres.

Notre choix du reboisement

Nous avons opté pour la plantation de forêts via la société EcoTree pour les raisons suivantes :

En achetant des friches privées, Ecotree se rend propriétaire du sol des forêts qu’elle gère en France et ses clients sont propriétaires des arbres plantés.

Par ce programme de création de puits de carbone, Streamlike se rend propriétaire d’une forêt d’arbres plantés au nom de ses clients.

Ecotree plante des forêts durables, en futaie irrégulière. Cela permet la production de bois divers et de qualité. La forêt est plus résistante aux maladies et aux tempêtes. La biodiversité est favorisée (champignons, animaux, végétaux) ainsi que l’enrichissement des sols.

EcoTree pratique des éclaircies et coupes intermédiaires, jamais de coupe rase, pour une régénération naturelle.

Aucun produit chimique n’est utilisé (herbicides, phytosanitaires, fertilisants).
 

Baudouin Vercken, co-fondateur d’EcoTree :

Entretenu de la plantation jusqu’à la coupe, l’arbre est ensuite vendu à des scieries partenaires. Elles-mêmes garantes de valeurs responsables, le circuit de transformation du bois se passe sur le territoire français.

Les forêts sont PEFC (certification de gestion durable), ont un document de gestion durable (PSG, RTG, ou CBPS) et sont assurées (chez XLB Assurances).

Un tiers des montants versés à Ecotree sont consacrés à la plantation, un tiers à la gestion des forêts et le dernier tiers à l’administration.
 

Dans sa stratégie de reboisement, EcoTree respecte quatre critères :

1 – L’additionnalité économique : Sans financement, le projet ne pourrait exister. La création de puits de carbone ne se fait que via de nouvelles plantations ou en reboisant dans une forêt déjà existante. La séquestration carbone d’arbres déjà sur pied avant le financement n’est jamais prise en compte.

2 – La mesurabilité : EcoTree, en partenariat avec le Cabinet Lorne d’expertise forestière et avec Bureau Veritas travaillent à estimer, sur la base de tables de production reconnues et d’études terrain, le carbone qui est et sera séquestré par chacune de ses forêts. Ces méthodes de quantification correspondent aux chiffres de l’ADEME (30 kg de CO2 / an / arbre en moyenne).

3 – La permanence : La permanence des arbres est garantie sur tout leur cycle de vie et la séquestration est assurée dans le temps. Cela permet de prendre en compte la capacité totale de séquestration de carbone d’un arbre tout au long de sa vie. La méthode ex-ante considère qu’un arbre séquestre en moyenne 500kg de CO2 sur 20 ans.

4 – L’unicité : les volumes de CO2 séquestrés par un arbre au cours de sa vie ne sont affectés qu’au seul propriétaire de cet arbre, à l’origine de sa plantation.

En vertu des principes d’additionalité et d’unicité, les émissions de carbone ne peuvent pas être compensées en temps réel, mais sur une longue durée. En effet:

  • Un arbre séquestre très peu de CO2 lorsqu’il est planté. Il n’atteint son taux de séquestration moyen qu’au bout de quelques années et on ne plante pas d’arbres adultes.
  • La séquestration de chaque arbre n’est comptabilisée qu’une seule fois, l’année de sa plantation. On va donc considérer sa capacité de séquestration sur 20 ans, sachant qu’il ne sera coupé qu’au bout de 30 à 50 ans.

En clair, s’il fallait compenser instantanément 500 kg d’émissions, on planterait 17 arbres adultes en pleine capacité d’absorption de CO2, sans tenir compte de ce qu’ils ont séquestré depuis leur plantation et jusqu’à leur coupe. Cela n’a pas de sens. On plantera donc un arbre pour compenser 500Kg d’émissions en le comptabilisant une seule fois et en l’entretenant jusqu’à sa coupe.

Le reboisement est une méthode de compensation sur le long terme. Chaque année, des forêts sont plantées pour les 30 à 50 prochaines années.

L’absorption carbone de l’arbre 

Pour grandir et créer leur substance, les arbres ont besoin de carbone qu’ils absorbent dans l’atmosphère et transforment en matière par le mécanisme de la photosynthèse. Ils stockent ainsi tout au long de leur vie du carbone dans leur feuillage, leurs branches, leurs racines et le sol.

La capacité d’absorption de CO2 d’un arbre peut énormément varier, et dépend ainsi de l’essence de l’arbre, de son exposition à la lumière, de la période de végétation, des changements de température dans le milieu, de la quantité d’eau disponible et de la qualité des sols.

En France, au regard des essences plantées, les experts s’accordent sur une valeur moyenne de 30 kg CO2 absorbé par an et par arbre, soit environ 0,5 Tonnes sur 20 ans (méthode ex-ante).

Génération de carbone par l’activité numérique 

En collaboration avec le Shift Project, Streamlike a mis en place une mesure des émissions des gaz à effet de serre par les utilisateurs de la plateforme. La méthode est décrite ici : https://www.streamlike.com/fr/blog/mesure-des-gaz-a-effet-de-serre-lies-au-streaming

Voici un exemple de mesure d’émissions de GES pour un client de la plateforme Streamlike :

Sur la période considérée, les émissions ont été de 380 KgCO2e, soit ce qu’absorbent en moyenne 13 arbres en un an.

Un graphique montre le détail quotidien des émissions et les différents contributeurs.

La légende du graphique indique :

“Vos émissions de GES sur la période correspondent à 4002 Kms parcourus par un véhicule thermique respectant la réglementation Clean Air for Europe (<95gCO2/Km) et à la séquestration annuelle moyenne de 13 arbre(s).”

Chaque année, Streamlike adressera à ses clients un certificat rappelant le nombre d’arbres plantés en leur nom, la quantité de carbone séquestrée, la localisation et l’historique de la forêt.
 

Exemple de certificat :

[English] : Offsetting GHG emissions through reforestation

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